Grand Prix de Monaco
Vous pouvez suivre le week-end de course en direct sur Sky SportF1 et la diffusion différée sur TV8, canal 8 de la télévision numérique terrestre, et sur AutoMoto.it, qui sera présent sur la piste avec Diletta Colombo.
Après un week-end excitant à Imola, la Formule 1 est prête à reprendre la piste pour le huitième événement de la saison : le Grand Prix de Monaco 2024, le plus glamour de l’année. Cette course, unique en son genre, se distingue des autres du calendrier par son charme et son histoire iconique. À Monte Carlo, le véritable talent des pilotes émerge, avec des murs très proches et où le courage de prendre des risques est crucial.
Cet élément devient particulièrement décisif pendant les qualifications du samedi, lorsque les pilotes cherchent le tour parfait dans les rues étroites du circuit. Avec les voitures à effet de sol actuelles, chaque virage peut cacher un imprévu, rendant la lutte pour la pole position incertaine jusqu’au dernier moment. Il suffit de se rappeler l’année dernière, lorsque Max Verstappen, dans le dernier secteur et frôlant les barrières, a arraché la pole à Fernando Alonso, démontrant à quel point cette course peut être imprévisible et passionnante.
Ce sera également la course à domicile de Charles Leclerc, qui a une relation d’amour-haine avec le circuit de la Principauté. Il parcourait ces rues tous les jours pour aller à l’école ou jouer avec ses amis, rêvant de gagner devant son public monégasque. Cependant, le destin a souvent été adverse. On peut parler de « malédiction » car il n’a jamais réussi à monter sur le podium, même dans les catégories inférieures. À Monte Carlo, Leclerc a décroché deux pole positions, en 2021 et en 2022, mais dans le premier cas, il n’a même pas pris le départ en raison d’un problème avec sa monoplace, tandis que dans le second, il a terminé hors du podium à cause d’une erreur de stratégie.
L’année dernière, une pénalité pour obstruction l’a empêché de se battre pour la victoire, étant donné qu’à Monaco, il est presque impossible de dépasser. Est-ce que cette fois sera la bonne ? Qui sait. Pour bien terminer la course de la Principauté, il faut bien partir, au moins de la première ligne, mais cette saison, la qualification, autrefois la fierté de l’équipe de Maranello, est devenue un véritable talon d’Achille. Les mises à jour apportées à Imola ont élargi la fenêtre de la SF-24, beaucoup plus forte sur le rythme de course que sa prédécesseure, mais moins en mode attaque chronométrée. Il y a encore beaucoup de travail à faire pour peaufiner ce package.
Les vingt pilotes de Formule 1 se battront non seulement entre eux mais aussi contre les innombrables défis que présente ce circuit iconique. On parle de 19 virages (11 à droite et 8 à gauche), une zone DRS sur la courte ligne droite de départ et d’arrivée, avec le point de détection situé avant l’entrée du virage 18, le célèbre Rascasse. Pour le GP de Monaco, Pirelli a mis à disposition des équipes et des pilotes les Hard C3, Medium C4 et Soft C5, les composés les plus tendres de leur gamme.
Le circuit monégasque n’exposera pas les pneus à des forces latérales élevées étant donné les vitesses en virage relativement basses par rapport à d’autres circuits, mais il exigera tout de même un réglage parfait, à identifier lors des trois séances d’essais libres à leur disposition, pour obtenir une excellente traction sur un asphalte destiné à évoluer au cours du week-end de course, où la Formule 3 et la Formule 2 auront également leur espace.
Le défi à Monte Carlo se jouera sur 78 tours, à enchaîner sur le Circuit de Monaco, d’une longueur de 3,337 km. Le record de la piste, 1’12″909, a été établi en 2021 par Lewis Hamilton, au volant d’une Mercedes W12.